Emmanuel Macron au Gabon parcourt l’arboretum Raponda Walker

Le Président français Emmanuel Macron a effectué une visite au Gabon, du 1er au 2 mars, en vue de participer à une réunion de haut niveau sur la protection des forêts tropicales, dénommée One Forest Summit.
Le clou de ce voyage, à n’en point douter, reste cette marche dans l’arboretum des Arbres Géants du Gabon. Ce lieu de ressourcement naturel porte le nom du non moins illustre prêtre et naturaliste Gabonais, Raponda Walker (1871-1968). L’arboretum Raponda Walker a une superficie de 6 770 ha. Il se situe au Nord de la ville de Libreville, en bordure de mer. Ce joyau naturel constitue un préau pour l’humanité et l’ensemble du vivant. Raponda Walker regorge une rare biodiversité de plantes et d’espèces qui vous accueille dans un espace calme, humide et fort apaisant. Sur chaque photo, transparaît le bonheur naturel ressenti par le président français, Emmanuel Macron. De même, pour chaque visiteur. Je vous invite à découvrir et retourner dans ce parc forestier balnéaire pour retrouver la beauté naturelle de la vie et son souffle débonnaire.

En 2010, lors de ma visite à Raponda Walker, lorsque j’étais de passage au Gabon, j’ai été frappé par la splendeur du paysage et la beauté des 12kms de parcours pédestre qui vous amène sur un sentier botanique aussi divers que varié. La beauté de la biodiversité de ce pays d’Afrique central interpelle.
On peut l’aimer comme ne pas aimer, le Président français, Emmanuel Macron. Mais, lors de sa visite qu’il a mis à profit pour visiter cet arboretum unique en son genre, j’ai été agréablement surpris. Les pays industrialisés en général, mettent des contraintes partout à travers des lois pour selon eux, amener les pays du Sud à mieux protéger leurs forêts. On oublie très souvent de récompenser les gens, ces pays font pourtant des efforts colossaux pour conserver les forêts encore existantes. C’est le cas du Gabon. Par ailleurs, les directives de l’Union Européenne sont une contrainte qui ne reconnaît pas ces efforts complexes des pays du Sud. En effet, les pays du Sud, foncièrement agricoles, doivent à la fois protéger leurs forêts, mais en même temps faire vivre une population majoritairement agricole. En plus de fournir des ressources naturelles et minières au marché mondial.

A vouloir mettre les interdits partout, alors même que l’on est tout, sauf innocent dans la situation désastreuse de l’état de notre planète, je suis à me demander si l’on ne court pas le risque de reproduire plutôt l’effet contraire des actions que l’on veut vouloir mettre en place dans les pays producteurs de matières premières, partenaires essentiels des pays industrialisés.

Il convient aujourd’hui de reconnaitre déjà les efforts consentis et ensuite d’être moins arrogants dans les approches. Nous devons prendre conscience de notre responsabilité dans la disparition des forêts et l’appauvrissement des terres nourricières de plusieurs populations. Il convient maintenant de se donner la main pour sauver cette planète qui court le risque, par notre faute, de rentrer dans un effet d’emballement irréversible qui nous détruirait tous.
Les défis sont immenses et les responsabilités de chaque dirigeant énormes pour améliorer le destin de plusieurs générations dans l’urgence. Oui, il est temps de reconnaitre nos erreurs et de mieux faire, agir vite pour revaloriser notre environnement. Notre souffle de vie en dépend.

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