Imposer aux enfants le poids du réchauffement climatique tout en tergiversant face à l’urgence du fléau, voilà la triste réalité à laquelle nous sommes confrontés en ce 21ième siècle.
En Afrique, un continent particulièrement vulnérable aux changements climatiques, la vie et l’avenir des enfants deviennent encore plus incertains à cause des différentes crises qui se succèdent les unes après les autres. Alors que nous dénonçons le travail des enfants dans différents secteurs d’activités et particulièrement dans l’agriculture, il est essentiel d’améliorer les conditions de vie du monde paysan. Cela passe par des mesures concrètes pour protéger leurs plantations, leur santé et leurs habitations contre les fléaux climatiques.
Au terme de la COP29, la Déclaration sur la réduction des émissions de méthane issues des déchets organiques dans le cadre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et l’appropriation du Règlement européen sur la déforestation importée (EUDR) par les pays producteurs offrent des pistes prometteuses pour une planète plus vivable dans une économie résolument viable. Une planète où chaque être humain, en particulier, chaque enfant peut aspirer à un mieux être et un avenir meilleur.
Partenaires clés de la résilience climatique, les agriculteurs s’engagent mais attendent aussi avec beaucoup d’attention, l’implication de toutes les parties prenantes. Seule une synergie d’actions concrètes et durables permettra de relever les défis posés par la crise climatique et le bien-être de notre planète. En outre, agir en amont avec une vision plus perspicace est indispensable pour favoriser l’appropriation constante des solutions par les acteurs du terrain, au bénéfice des générations présentes et futures.
« 95 % des déplacements d’enfants enregistrés durant cette période ont été provoqués par des inondations et des tempêtes », alerte l’UNICEF. Cette statistique rappelle l’urgence d’agir pour protéger les plus vulnérables face aux impacts du changement climatique.