Forêts et énergies renouvelables : piliers d’une croissance résiliente

Deux secteurs stratégiques constituent les piliers du programme de développement durable de la Côte d’Ivoire : la foresterie et les énergies renouvelables. Une opportunité se dessine à l’horizon; les taux d’intérêt liés aux financements peuvent fluctuer en fonction des progrès réalisés en matière de durabilité. Face à ces enjeux, dont la réussite exige une synergie d’actions multisectorielles, il est essentiel d’intensifier les efforts pour honorer des engagements à la fois ambitieux et pertinents de notre pays.

Accéder à des financements à faible coût tout en renforçant la résilience climatique des pays africains – fortement exposés aux dérèglements climatiques – représente une véritable opportunité pour asseoir leur souveraineté et favoriser une prospérité partagée.

« L’énergie propre n’est plus une promesse d’avenir. C’est une réalité. Aucun gouvernement, aucune industrie, aucun intérêt particulier ne saurait l’arrêter », affirme Antonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU. Une mobilisation collective en faveur de la préservation de l’environnement, combinée à une vision stratégique renforcée dans le leadership décisionnel, permettront de démultiplier les impacts positifs sur le développement durable.

En effet, selon l’ONU, « seuls 35 % des Objectifs de développement durable sont en bonne voie ». Dans ce contexte, l’innovation partenariale avec la Banque mondiale représente une aubaine à double portée. D’une part, la Côte d’Ivoire et les autres pays africains bénéficient de meilleures opportunités de financement, à des conditions avantageuses. D’autre part, les retombées des politiques publiques et des initiatives environnementales profitent à toutes les générations. La croissance devient alors synonyme de résilience économique et de dynamisme durable.

À titre d’exemple, dans le secteur forestier, la Côte d’Ivoire s’engage à mettre en œuvre un contrôle rigoureux de la déforestation, veillant à ce que la perte de couvert forestier n’excède pas 300 000 hectares entre 2025 et 2030, selon la Banque mondiale. Dans le domaine des énergies renouvelables, le pays ambitionne d’augmenter de 10% la part des sources renouvelables (hors hydroélectricité) pour atteindre 11% d’ici 2030. En  2023, celle-ci s’estimait à 1 % dans sa capacité électrique totale installée .

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