Dans le cadre de la 7ème édition de Tonkpi Nihidaley, du 18 au 22 décembre 2024 à Man, j’apporte ma modeste contribution pour la préservation de l’environnement dans cette région de la Côte d’Ivoire affectée par les intrusions intempestives dans les aires protégées et la propension à l’agriculture extensive. « Les enjeux socio-économiques de l’intégration dans une région frontalière : cas de la région du Tonkpi en Côte d’Ivoire », thème de cet évènement socioculturel essentiel soulève plusieurs problématiques. Autour de celles-ci, se greffent des défis urgents pour notre environnement que nous aborderons.
Festival des arts et de la culture Dan, le Tonkpi Nihidaley offre une opportunité exceptionnelle de rencontres, de découvertes, d’apprentissages et d’émerveillement. C’est le lieu d’interagir une fois de plus à proximité des communautés et des collectivités locales pour un engagement commun, moteur de la préservation de l’environnement.
A cet effet, ce jeudi 19 décembre à l’Université de Man, je participe au panel environnemental : « Déforestation, érosion et risques environnementaux à la frontière ». Il s’agira de planter un bref état des lieux sur la dégradation des forêts à l’ouest de la Côte d’Ivoire, singulièrement dans la région du Tonkpi. Puis, je partagerai des approches pour apporter des solutions urgentes et durables en vue de réhabiliter le couvert forestier, avec l’engagement des populations et des partenaires publics ou privés.
Entre 2000 et 2015, nous avons perdu 1 600 000 ha de forêts, en Côte d’Ivoire. Investir dans le Tonkpi, c’est agir ensemble pour préserver la santé et la sécurité alimentaire de chaque génération en Côte d’Ivoire.