Réception avec Son Excellence Anne Lugon-Moulin

Partenariat durable Côte d’Ivoire – Suisse

A l’ouverture de la Conférence internationale du Travail à Genève en Suisse, nous témoignons ici notre gratitude à ce pays pour son engagement en faveur de la préservation de l’environnement et de l’ensemble des Objectifs du développement durable (ODD). Avec son approche diplomatique opérationnelle si exceptionnelle, la Confédération Helvétique reste un partenaire d’excellence pour relever les défis environnementaux et sociaux en Côte d’Ivoire et ailleurs dans le monde. La tenue de cette rencontre essentielle pour la justice sociale rappelle l’impact des opportunités énumérées lors de la récente mission d’une importante délégation suisse en Côte d’Ivoire.

Tout d’abord, je tiens à remercier l’Ambassadrice Anne Lugon-Moulin. Son accessibilité et son dévouement constant au service du développement socioéconomique de la coopération multisectorielle ivoiro-suisse sont impressionnants. Elle part de la Côte d’Ivoire et je voudrais la remercier du fond du cœur pour tout ce qu’elle a apporté à la sous-région. Les exemples sont légions au-delà de l’agroindustrie. La qualité de la relation d’amitié entre la Côte d’Ivoire et la Suisse propulse le dialogue interculturel, la promotion artistique et s’enrichit d’un partage d’expérience à cœur ouvert.

Notre récente invitation lors de la venue de cette importante délégation Suisse en Côte d’Ivoire ouvre de meilleures perspectives pour les populations locales et les entrepreneurs, en toute réciprocité. C’est le lieu de souhaiter un bon retour à l’Ambassadeur Ivo Germann du Secrétariat d’État à l’économie. Je formule, par ailleurs, mes vœux de succès et d’impacts durables aux entreprises Lindt, Caboz, Nestlé et à toutes celles qui ont participé à cette réception conviviale de son Excellence Mme l’Ambassadrice Anne Lugon-Moulin. Le kaléidoscope et la qualité de nos échanges confirment l’importance des enjeux.

Tous les avis concourent sur la nécessité de promouvoir l’investissement privé en Afrique et d’y inclure des partenariats efficaces pour relever les défis socioéconomiques et environnementaux dans tous les secteurs d’activités.

J’ai eu la chance d’être imprégné régulièrement des réalités de notre continent dans plusieurs zones rurales et urbaines, dans divers cantons et reliefs. Les effets du réchauffement climatique se ressentent mais les populations n’appréhendent pas encore qu’elles sont confrontées à un fléau.

Entre-temps, l’agriculture représente le plus grand pourvoyeur d’emplois et de devises en Afrique. En Côte d’Ivoire, l’urgence de construire une chaîne de valeur durable avec le cacao, le palmier, l’hévéa, etc. nous invite à préserver l’équilibre agroécoloéconomique en réhabilitant nos forêts.
L’amélioration du profil et des avantages professionnels des agriculteurs constituent une préoccupation pour tous car ce sont eux qui alimentent nos industries. Cependant, les désastres du réchauffement climatique sur la santé de ce capital humain essentiel peuvent conduire à son affaiblissement et au vieillissement précoce. Le stress thermique, les maladies cardiovasculaires, les syncopes, l’insuffisance rénale et même la santé mentale sont autant de vulnérabilités à réduire grâce à des efforts conjoints. Nous avons la responsabilité de restaurer nos écosystèmes et de construire des opportunités durables dans ce secteur résilient et prometteur.

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