Dans notre pays la Côte d’Ivoire et pour notre santé, où en est-on à propos de nos efforts pour la réduction des émissions de CO2 ? La terre, notre planète et notre espace de vie est entrain de surchauffer. La Côte d’Ivoire et ses habitants ne sont pas épargnés par les effets du réchauffement climatique. les Ivoiriens considèrent jusqu’à preuve du contraire la voiture comme étant un luxe à exhiber.
Transport : la politique énergétique actuelle
Le transport est l’un des talons d’Achille de cet engagement qui fait craindre la non tenue des 5 engagements ci-dessus. Il est fort probable que la construction du métro Abidjanais participe à la réduction des émissions des gaz à effet de serre. Mais, disons-le tout net. Ça, est en théorie. La réalité est que les Ivoiriens considèrent jusqu’à preuve du contraire la voiture comme étant un luxe à exhiber. En gros, ceux qui prendront le métro ne sont pas ceux qui n’ont déjà pas de voiture.
En outre, la politique énergétique actuelle qui consiste à taxer moins le diesel (655 FCFA/L) que l’essence (815 FCFA/L) par ailleurs moins polluante est une invitation faite aux Ivoiriens d’acheter les voitures à gasoil qu’à essence. Ceci est un signal qui va à l’encontre de cet engagement de réduction des émissions des gaz à effet de serre.
La nécessité d’une appropriation des engagements CDN
La décarbonation de notre économie qui doit être le fer de lance des engagements CDN doit passer par une appropriation par tous les Ivoiriens des différents mécanismes mis en place, en particulier, la réduction des émissions de CO2 et une meilleure gestion de nos déchets ménagers.
Elle ne sera possible de notre point de vue que par la sensibilisation accrue et sans relâche de la population ivoirienne, toute classe confondue à la préservation et la protection de notre cadre de vie. [Partie 2]