Au lieu de renforcer l’efficacité d’une filière déjà confrontée à de lourds défis environnementaux, sociaux et commerciaux à l’échelle internationale, l’interprofession café-cacao en Côte d’Ivoire reste fragilisée par des contestations structurelles récurrentes.
Entre querelles de représentativité, manque de transparence et dysfonctionnements internes, de nombreux blocages freinent les campagnes de sensibilisation, limitent la valorisation des produits et entravent l’implication réelle des acteurs tout au long de la chaîne de valeur.
Ce climat de tension fragilise le potentiel de la filière, réduit l’impact des politiques publiques, ralentit les partenariats public-privé et compromet la portée des initiatives sociales au profit des producteurs.
Pour bâtir une filière résiliente, des réformes structurelles inclusives et durables sont impératives. Elles doivent permettre de restaurer la confiance entre les parties prenantes, de renforcer la gouvernance et la transparence, tout en luttant efficacement contre des menaces majeures telles que l’orpaillage clandestin ou la déforestation.
Lors de la célébration du chocolat au lait, ce 28 juillet, aux Etats-Unis, l’Ambassade locale a rappelé à quel point des synergies d’actions pour un cacao durable peuvent davantage améliorer l’éducation et l’entrepreneuriat féminin, entre autres.