Au cœur de notre alimentation et de l’écosystème, les abeilles jouent un rôle majeur, mais disparaissent à vive allure. Dans la saveur de chaque aliment et la splendeur de la biodiversité, se trouvent la ferveur d’une abeille. Ci-dessous, je vous confie quelques uns des miracles produits par les abeilles.
Appréciées pour la saveur de leur miel, les abeilles font bien plus de merveilles sur la terre. En effet, 75% des cultures mondiales et 1/3 des aliments consommés sont produits grâce à la pollinisation des abeilles.
Ce service écologique atteint 577 milliards $ par an
De par la fourniture de services écologiques à plusieurs millions de plantes, les abeilles préservent la biodiversité, tout en améliorant la qualité, la diversité et la productivité agricoles. Cet impact s’estime entre 235–577 milliards $ par an, uniquement dans le domaine de l’agriculture.
Cette population de pollinisateurs fragilisés par le réchauffement climatique, soutient la durabilité des plantations et des chaines de valeurs. Une abeille parcourt 1 à 3 km au cours d’un vol de 15 à 30 minutes et visite de 50 à 300 fleurs par jour. Ses minuscules ailes sillonnent les sols à une vitesse de 25km/h et le long de sa vie l’abeille peut atteindre 800 km.
Une mobilisation est indispensable pour préserver la biodiversité
Les populations de pollinisateurs chutent du fait de plusieurs facteurs, au nombre desquels, le dérèglement climatique. En cette période estivale où la canicule frappe plusieurs régions du monde, leur vulnérabilité s’aggrave autant que celle des humains.
Au Texas, 66 % des colonies ont disparu. Hormis les périodes trop glaciales, les sécheresses et les inondations récurrentes, l’usage de pesticides nocifs et les pratiques agricoles extensives entrainent la perte d’habitat des pollinisateurs.
Sous pression continue et exposées au parasitisme, pour sauver les abeilles et l’ensemble des pollinisateurs, il convient de prendre des mesures urgentes. Notamment, des réglementations pour préserver et favoriser la diversité florale. Respectivement, les politiques agricoles et d’aménagement intégrant la réduction de pesticides, la régénération des sols et la création d’espaces écologiques ( bandes fleuries, jardins, réserves et parcs naturels) contribuent à régénérer la population des pollinisateurs. Par ricochet, ces dispositions d’optimisation naturelle du cadre de vie favorisent la biodiversité.
Un sursaut collectif et une gouvernance éthique peuvent préserver les abeilles. A travers une telle mobilisation, nous contribuons à sécuriser nos systèmes alimentaires et notre futur. En plus du suivi scientifique, votre intérêt émotionnel pour la beauté naturelle compte. Vous pouvez agir pour éviter l’extinction des abeilles et des pollinisateurs. Car, au dessus de nos champs et de chaque fleur, ceux-ci veillent à l’alimentation saine de toutes les vies humaines, au fil des générations.